Un député de plus aux législatives, mais un million de voix en moins à la présidentielle. Comment expliquer ce paradoxe de l’écologie politique ? Jamais on n’a autant parlé d’écologie, et jamais les Verts n’ont fait d’aussi faibles scores dans les élections. Ce que certains voudraient déjà transformer en adage : plus l’écologie arrive aux oreilles du grand public, moins les Verts en tirent bénéfice…
La séquence, selon les médias et pour le grand (…)
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Dans les friches de l’écologie politique, vol. 1
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Une évaporation de l’électorat écologiste
9 janvier 2009, par La rédaction -
Petit retour sur une séquence électorale
9 janvier 2009, par Erwan LecoeurSi le faible score à l’élection présidentielle peut en partie s’expliquer par le "vote utile" – effet retour de balancier du 21 avril 2002 –, il faut aussi aller chercher du côté de la sociologie particulière du vote écologiste et de cette élection, estime le sociologue Erwan Lecoeur. Dans l’approfondissement du "paradoxe du sympathisant écologiste", qui voit depuis des années les Verts en tête des enquêtes d’opinion, sans que cet atout se retranscrive (…)
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Les Verts : la fin d’un cycle et ses raisons
9 janvier 2009, par André GattolinL’histoire des Verts montre comment la reprise des thématiques du tiers-mondisme et de l’anti-nucléaire ont prévalu à l’émergence des thèmes de l’écologie politique en France, dans les années 70. André Gattolin, spécialiste des médias, ancien directeur des études et actuellement en cours de rédaction d’une thèse sur l’activisme et le "hoax" revient sur la façon dont le parti écologiste a perdu ces thèmes et son substrat environnementaliste, sans pour (…)
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Vert pâle. Misère de l’écologie politique française
9 janvier 2009, par Laurence Guého et Frédéric NeyratEn revenant aux sources de ce qui devrait fonder un imaginaire de l’écologie, l’activiste Laurence Guého et le philosophe Frédéric Neyrat en viennent à interroger la "misère" qui découle du manque de représentation de la nature dans notre pays, républicain et encore très peu réceptif aux formes décentralisées de gestion de l’espace dit "naturel". Pour eux, la faiblesse des Verts peut aussi s’expliquer par cette incapacité à développer un imaginaire fondateur.
Le (…)