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Croissance, gratuité, abondance

janvier 2003, par Bernard Maris

Plus que dans son extension géographique, la nouveauté de la mondialisation
réside dans l’extension des échanges marchands à des domaines autrefois
partiellement préservés, comme la culture ou les ressources naturelles.
Face à cette marchandisation de la vie et au darwinisme social promu par
l’idéologie libérale, Bernard Maris, économiste (l’Oncle Bernard de Charlie
Hebdo), plaide pour une nouvelle approche basée sur la définition de
nouveaux biens communs et sur une nouvelle abondance : celle du savoir.

Le phénomène dit de la "mondialisation" est bien connu. Cette
mondialisation est-elle nouvelle ? Je ne le crois pas. Non seulement elle
n’est pas nouvelle, mais l’idéologie qui porte la mondialisation (le "néo-victorianisme") n’est pas non plus nouvelle. Elle n’est pas nouvelle, mais
"annonciatrice" : l’idéologie précède souvent l’action. Je pense que se
développe ce que j’appellerai, faute de mieux, un "racisme social", porteur
des pires conséquences. Porteur, à nouveau, d’un anti-humanisme. Je ne
pense pas que le racisme soit une idéologie. Il est profondément inscrit au
c ?ur de l’individu, comme pulsion, mais que ce que l’on appelle la
"civilisation" interdit non seulement à ce racisme de s’exprimer, mais le
détruit. Le vote ouvrier communiste et le vote ouvrier Front national
peuvent, l’un et l’autre, résulter d’une souffrance, d’une frustration,
d’une aigreur, d’un ressentiment, "du désir d’être nuisible", comme
l’écrivait un lecteur ayant voté Le Pen à Libération. Mais l’ouvrier qui
votait communiste sublimait sa pulsion dans une idéologie elle-même
sublime, un mythe collectif, le communisme ; celui qui vote Le Pen exprime
un désir de violence brut, immédiat, non sublimé, qui peut être aussi
suicidaire - et je dirais consciemment suicidaire. Les ouvriers qui votent
Le Pen n’ignorent pas, souvent, qu’ils seront durement traités. Le problème
est que le mythe du communisme a disparu - et que ne demeure que la réalité
du libéralisme et de sa violence. Or le libéralisme ne propose qu’une
alternative : la peur, la terreur ou la termitière.

Comment en sortir ? Nous connaissons les pistes de sortie. Nous avons les
solutions. Mais il nous manque un nouveau mythe collectif fondateur. Le
communisme était un mythe de l’abondance. Du paradis terrestre. Un mythe de
l’accumulation, du productivisme et de la prise au tas, et aussi un mythe
de la fin de l’Histoire, lui aussi ! Le communisme était un mythe de la fin
de la rareté, c’est-à-dire de la fin de l’économie politique. Ce que je
suggérerai en conclusion, c’est qu’un nouveau mythe collectif peut naître,
fondé sur une autre abondance, qui ne peut exister que si elle assume la
rareté de l’espace, du temps, de la vie, bref que si elle prend acte de la
rareté matérielle et de la finitude de la vie. C’est un mythe de la
connaissance qui peut naître, la connaissance excluant la rareté. À la
toute puissance de la raison peut succéder celle de l’interrogation, la
connaissance de soi et la connaissance d’autrui. Je roule éternellement le
rocher de la connaissance : "il faut imaginer Sisyphe heureux", disait
Albert Camus. Sisyphe est heureux parce qu’il est un éternel élève. Parce
qu’il roule, éternellement, le rocher de la connaissance.

La mondialisation et son idéologie ne sont pas nouvelles

Pourquoi est-il important de le rappeler ? Parce que l’idéologie du
"nouveau" (la nouvelle économie par exemple) est en général l’oripeau de la
pire des réactions. On présentera comme "progrès" le fait de créer un
marché du travail, ou comme "nouveauté" les stock-options, qui sont
simplement un refus de rémunérer le travail en dehors de la garantie de
profits (ce qui se faisait autrefois).

La mondialisation est un nouveau "spasme" du capitalisme, système qui entre
dans son décollage il y a 200 ans à peine. Une nouvelle phase. Probablement
une phase Kondratiev liée à de nouvelles techniques comme l’informatique.
Le monde est en paix de 1814 à 1914. Le "libéralisme" est laissé à lui-
même. L’or est la monnaie mondiale. Les inégalités s’accroissent de façon
phénoménale entre couches sociales au sein des pays capitalistes, et entre
pays. Au Nord, la part des échanges internationaux dans le Produit
Intérieur Brut (PIB) est la même en 1890 et en 1990. En 1914, il faut une
minute pour signer un contrat entre Paris et New York. Le temps d’un
message câblé. Les flux financiers - les transferts de capitaux de pays à
pays - rapportés aux PIB des nations étaient plus élevés entre 1870 et 1914
qu’entre 1970 et 1996. En France, c’est de l’ordre de 1%. Un siècle avant,
c’était de l’ordre de 2,5 [1]. Le commerce international était plus fort.
Les vapeurs portaient plus lentement plus de marchandises. Les flux
migratoires étaient également plus importants.

La diffusion du progrès technique n’était pas moins rapide. Le brevet du
moteur à explosion est déposé en 1870. En 1930, soixante ans plus tard, la
moitié des ménages américains ont une voiture. L’invention de l’ordinateur
date de 1946. En 2000, 54 ans plus tard, la moitié des ménages américains
ont un PC. Internet est inventé par l’armée américaine en 1980. Combien de
temps pour que la moitié des ménages aient Internet ?

La régression est nouvelle

On assiste à un retour des inégalités. Les Etats-Unis, en 1945, étaient un
pays plus égalitaire que la France. Ils ont retrouvé le niveau d’inégalité
qui était le leur à la veille de la guerre de 14 [2]. Ralph Nader faisait
remarquer [3] que les 1% les plus riches possédaient une richesse
équivalente à celle de 95% des Américains, et que le "salaire" moyen des
patrons qui était de 30 fois le salaire moyen en 1970 était de l’ordre de
140 fois le salaire moyen en 2000.

On assiste à une régression dans de nombreux pays : ex-pays de l’Est, où le
revenu est tombé de 40 à 50%, pays d’Amérique Latine, en stagnation ou
régression, pays d’Afrique. Exceptions : l’Inde, la Chine, la Corée du Sud -
et encore, pour les deux premiers, faut-il relativiser en termes de revenu
par tête. Et, bien entendu, ces chiffres ne comptabilisent pas les
colossales destructions de l’environnement qui en sont le prix. De sorte
que la "croissance" de tous les pays est aujourd’hui négative, et celle de
beaucoup de pays doublement négative, quantitativement et qualitativement.
L’espérance de vie de nombreux pays stagne ou régresse.

Pourquoi le retour des inégalités ? Le chômage - 20 ans en France -, la
politique d’abaissement systématique de l’impôt. Enfin, grande nouveauté :
pour la première fois dans l’histoire du capitalisme, une génération sait
qu’elle aura des conditions pires que celles de ses parents : environnement
dégradé, nourriture empoisonnée, pas de retraite, travail précaire.

Le libéralisme est un anti-humanisme

L’idéologie victorienne exprime un contentement de soi des classes
dominantes, doublé d’une élection divine. Les riches sont en haut parce
qu’ils le méritent, et les pauvres sont en bas parce qu’ils le méritent.
Aider les pauvres, c’est les faire exploser. "Les lois sur les pauvres
créent les pauvres qu’elles assistent". (Idéologie toujours vivace : par
exemple, la mairie de Paris avait supprimé toutes les vespasiennes, qui
attiraient les clochards, les drogués et autres ; de même, elle avait
systématiquement supprimé les bancs qui attiraient les clochards qui
faisaient du bruit. C’est la théorie de la génération spontanée : mettez du
fromage dans un placard, et vous ferez apparaître des souris).

Le capitalisme ne peut exister sans dieu. C’est ma conviction. Les rapports
de la religion et de la bourgeoisie sont clairs, particulièrement aux Etats-
Unis, où Dieu est un ciment collectif extraordinaire. Mais en France
également, les rapports du patronat et de la religion sont assez clairs.

Il faut rappeler que le libéralisme est une doctrine fondée sur la méfiance
des hommes et sur l’hypothèse qu’à de rares exceptions près, ils ne sont
pas bons. C’est donc l’antagonisme des égoïsmes qui résout le problème.
L’équilibre des cupidités. Des anti-bienveillances. Ce n’est pas de la
bienveillance du boulanger que je tire mon pain, au contraire : c’est parce
qu’il est cupide. Le libéralisme est une ruse de la raison.

Le courant libéral est antidémocratique. Cela peut paraître paradoxal,
puisque le mot "liberté" est dans le mot "libéralisme". Mais la "liberté"
d’exploiter, de tuer, de voler ne sont pas des libertés. Le libéralisme est
fondamentalement contre la démocratie représentative : "La fonction du vrai
libéralisme sera de limiter le pouvoir des parlements", disait H. Spencer
 [4]. Surtout, le courant libéral porte aujourd’hui une idéologie du risque
et de l’efficacité, les premiers étant réservés au privé, aux entreprises,
la peur, le parasitisme et l’inefficacité étant réservés à l’Etat, aux
fonctionnaires, bref aux assistés.

Kessler et Ewald ont développé cette idéologie des "riscophiles et
riscophobes". "Nous sommes dans une étrange période de démoralisation, nous
occidentaux acculturés au risque... Le risque est notre manière de mesurer
la valeur des valeurs... Il y a ceux qui assument le risque, le
revendiquent, assument leur condition d’animal voué au risque, et ceux qui
la refusent, l’évitent, cherchent à se protéger, les courageux et les
frileux" [5]. Les courageux et les lâches. Kessler, Seillière, sont du côté
des courageux et des riscophiles, tandis que les salariés d’Air Liberté,
"accrochés à leur emploi comme des moules à leur rocher" disait le Duc de
Brissac, patron de Schneider, en parlant de ses salariés, sont du côté des
lâches qui refusent la mobilité et la précarité, bref le vrai marché du
travail.

Cette idéologie est d’autant plus écoeurante que le libéralisme
"externalise" systématiquement ses coûts. Seillière externalise ses
licenciements sur la collectivité ; Desmarets externalise sa pollution sur
la collectivité ; Schweitzer externalise ses coûts sur des plus faibles,
les Brésiliens ; Nike sur les enfants, etc. Le libéralisme est une doctrine
de lâches, du "Malheur aux faibles ou aux vaincus".

Cette idéologie fleure bon l’idéologie réactionnaire de l’entre-deux
guerre, où l’on fustigeait les classes moyennes, protégées et paresseuses.
En même temps, ces classes moyennes sont infantiles. "Dans la couveuse de
l’Etat-providence, maints citoyens ont perdu la lucidité et le courage de
constater que, dans l’empire du hasard, une part d’irréductible échappe à
la volonté des hommes. Chez beaucoup de ceux qui ont perdu Dieu,
l’inclination puérile se répand de demander, puis de réclamer à la
providence terrestre ce qu’ils n’obtiennent pas de l’au-delà" [6]. "Plus
l’assisté, comme jadis le colonisé, cède de son autonomie, plus il demande
et plus exige" [7]. Et voilà ! Les riscophobes sont comme les nègres, de
grands enfants à qui plus on donne, plus ils en veulent.

Je voudrais montrer maintenant que ce système infantilise les hommes, leur
fait peur, les maintient dans l’angoisse, et en échange leur vend des
polices d’assurance. Il crée une dialectique de l’angoisse et de
l’assurance. Je rappellerai que Kessler et Ewald sont l’un un patron
assureur, l’autre un lobbyiste assureur. Il existe aujourd’hui une énorme
industrie du risque financier, qui n’existait pas il y a vingt ans, et qui
n’a aucune raison d’être.

À propos de l’angoisse, il faut revenir au marché du travail et à
l’organisation de la précarité, qui est aussi une organisation de la peur.
Beaucoup de sociologues ont fait remarquer, après les patrons eux-mêmes,
que les Américains aujourd’hui intériorisaient la peur [8]. (F. Rohatyn :
"Les Américains ont tellement intériorisé la peur du chômage que celui-ci
n’est même plus nécessaire").

J’avoue que j’ai eu une qorte de révélation en lisant Le c ?ur conscient de
B. Bettleheim [9], sur le fonctionnement d’Auschwitz. Je me suis posé deux
questions : comment les Nazis avaient pu terroriser et liquider tant de
monde, et tenir les camps avec, finalement, peu de moyens. Pourquoi il n’y
a pas eu plus de révoltes ? Bettelheim apporte des réponses d’une limpidité
accablante, bouleversante, qui corroborent ce qu’ont dit Primo Lévi, Hannah
Arendt, Robert Antelme et d’autres. Le modèle d’Auschwitz est l’usine.

L’autorité est fondée sur l’absence de déterminisme. Tel acte qui un jour
est récompensé, le lendemain est puni. On ne peut jamais prévoir les
conséquences de ses actes. Les prisonniers vivent dans un incertain
radical. Bettleheim dit : "Tout est supportable, même la torture, avec un
minimum de déterminisme. Tout devient insupportable dans l’incertitude
absolue". Plus troublant encore : la seule action qui est toujours punie,
irrévocablement, est l’altruisme. J’avoue que cette punition systématique
de l’altruisme me trouble beaucoup ; on veut briser au c ?ur de ce qui fonde
l’humanité : le sentiment collectif. Quand il ne reste plus de collectif,
rien d’humain chez les hommes, ceux-ci préfèrent mourir (c’est comme ça que
Bettelheim explique le peu de révoltes).

Le modèle nazi était la termitière, où tout le monde travaille pour le bien
suprême de la ruche et de sa reine, sans se poser de questions. Je voudrais
ici citer un libéral, F. Fukuyama : "Le caractère ouvert des sciences
contemporaines de la nature nous permet de supputer que d’ici les deux
prochaines générations, la biotechnologie nous donnera les outils qui nous
permettront d’accomplir ce que les spécialistes de "l’ingénierie sociale"
n’ont pas réussi à faire. À ce stade, nous en aurons définitivement terminé
avec l’histoire humaine, parce que nous aurons aboli les êtres humains en
tant que tel. Alors, commencera une nouvelle histoire, au-delà de l’humain"
 [10]. Les spécialistes de "l’ingénierie sociale", ce sont les socialistes
extrêmes. Les planificateurs fous. Les nazis.

Je rappelle que le mythe fondateur du libéralisme est la "Fable des
abeilles" de Mandeville, où une ruche représente la société humaine. Le
fonctionnement des sociétés selon les libéraux est celui d’insectes assez
primitifs (les homo oeconomicus) qui finalement, grâce à la main invisible,
vivent dans un monde qui les dépasse et fait leur bonheur malgré eux. Les
libéraux sont des adeptes du "darwinisme social", l’élimination des faibles
par la bienveillante sélection naturelle. Je renvoie à Vacher de Lapouge,
Galton, Spencer, la sociobiologie et l’interprétation darwinienne du
fonctionnement social. Dans ce darwinisme social, l’unité de base est
l’individu (comme chez les économistes libéraux). Aujourd’hui, certains
"chercheurs" ou "penseurs" [11] situent la compétition, le struggle for
life
à un stade inférieur, le gène. Mais dans tous les cas, c’est la
fourmilière qui est le modèle.

Le mythe de la connaissance

Le darwinisme social est anti-darwinien. C’est anti-darwinien, parce que
Darwin, qui a pris la notion de "struggle for life" chez Spencer, remarque
au contraire que les sociétés humaines sont les seules à connaître
l’altruisme, qui a des formes extrêmement diverses, notamment la non-
élimination des faibles.

Or l’altruisme est un acte anti-économique. Un acte qui n’est pas prévu par
l’économie. Parce que l’économie fonctionne selon le principe de rareté.
Mon litre d’essence fait tourner ma voiture et pas la tienne. L’altruisme
pose au contraire que ce qui est à moi est à toi, et le fait de t’en faire
profiter ne m’enlève rien. Si je t’apprends quelque chose, je ne suis pas
plus pauvre. Je conserve mon savoir. La recherche fonctionne selon le
principe de l’altruisme et de la gratuité. Linux est un merveilleux
encouragement. ATTAC aussi. La parole. Sur le principe de la profusion et
de l’abondance.

Je ne suis pas propriétaire de ma parole. Ni de ma connaissance. Je la dois
à toutes les générations qui m’ont élevé. Je suis un "nain sur les épaules
des géants". Il faudrait revoir ici toute l’histoire des sciences. Un
mathématicien comme Euler, par exemple, pour ne citer que lui, n’avait
aucun sens de la propriété.

Quelle abondance proposer ? L’abondance du savoir. De la connaissance.
Certes, c’est un rocher qui roule, qui conduit à toujours plus
d’interrogations, mais cela vaut la peine de le rouler. "Il faut imaginer
Sisyphe heureux". Le problème ce n’est pas de lire, c’est d’aimer lire.

Est-ce que le système peut être contrôlé, gouverné ? Autrement dit : est-ce
qu’on peut déjà définir une propriété collective (une Organisation mondiale
de l’eau par exemple) ?

Oui, sans doute. L’exemple typique est la genèse du droit du travail. Loi
Le Chapelier (1792), décret d’Allarde, grandes lois sur la liberté
d’association (1880), loi de 1901. Abolition de l’esclavage en 1848.
Naissance de la responsabilité des employeurs en matière d’accidents du
travail, droit de grève, etc. Le droit du travail est né des luttes, des
conflits et, comme toujours, l’Etat a suivi. L’Etat qui faisait garder les
puits par la troupe s’est retrouvé du côté des faibles, des ouvriers. Le
droit du travail, c’est la civilisation. Le marché du travail, c’est la
barbarie. Hélas, le mouvement vers la civilisation n’interdit pas des
moments d’une brutalité sans précédent : les deux conflits mondiaux. Au-
delà on retrouve un retour de l’altruisme, l’Etat-providence. Et à
nouveau...


Conférence prononcée à Toulouse le 17 octobre 2002 devant les militants
d’ATTAC.


[1Fourçans, Le Figaro, 1er décembre 2000

[2Thomas Piketty, Le Monde diplomatique, sept. 2001

[3Conférence à Paris, 16 mai 2002

[4Le droit d’ignorer l’Etat, Les Belles Lettres, p 206

[5"Les noces du risque et de la politique", Risques, n°43, sept. 2000, p.
71

[6Certains développements de Kessler et Ewald sont copiés dans Nietzsche.
(voir Labarde et Maris, Malheur aux vaincus, Albin Michel, 2002). C’est
typiquement la lecture de Nietzsche que firent les partis d’extrême-droite
de l’entre-deux guerre.

[7Claude Imbert, "L’utopie du risque zéro", Le Point, 19 sept. 1999

[8Notamment Richard Sennet, Le travail sans qualités, Albin Michel, 1999

[9B. Bettelheim, Le coeur conscient

[10Le Monde des débats, juillet-août 1999

[11Lire Guillebaud, Le principe d’humanité, Seuil, 2001