Le migrant comme paria
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Lundi 26 mars 2018, de 18h à 20h
54, Boulevard Raspail - 75006 Paris
Avec :
- Anita Rozenholc et Emmanuel Dessendier, comité de rédaction de la Revue critique d’écologie politique EcoRev’
- Annie Cohen-Solal, historienne, biographe de J.-P. Sartre et de M. Rothko
Modération : Alexis Nuselovici (Nouss)
LE MIGRANT COMME PARIA (à partir de la pensée d’André Gorz)
Un titre qui reprend une formule de Hannah Arendt, « Le Juif comme paria », afin de réfléchir sur la figure du paria, telle que théorisée par la philosophe mais aussi abordée à travers divers thèmes par, entre autres, André Gorz, Walter Benjamin, T. W. Adorno, Edward Said ou Michel Foucault.
Reprendre la figure du paria dans une double intention. Examiner comment elle peut suggérer des dispositifs de pensée propres à analyser le sujet des migrations actuelles et tenter de cerner ce sujet en tant que paria. Les deux directions convergent vers un seul but qui est d’aider à mieux accueillir l’exil de masse contemporain dans les nations européennes fortement déficitaires à cet égard. Car si André Gorz estimait que la sortie du capitalisme se fera « d’une façon ou d’une autre, civilisée ou barbare », le traitement réservé aux exilés en est une sure indication.
