Si aujourd’hui la démocratie économique n’est plus qu’une des modalités de la gouvernance des relations entre actionnaires et directions, il fut un temps où des projets politiques forts mettaient la question économique au centre de leurs préoccupations. Au XIXe siècle, des courants socialistes comme l’associationnisme créaient une continuité entre "l’espace public" et l’économie à travers des modalités de production qui résolvaient dans le même temps la (…)
Articles les plus récents
- 
			
			De la démocratie économique à la démocratie écologique ?23 mars 2010, par Aude Vidal
- 
			
			La démocratie représentative actuelle n’est pas une réponse valable à l’urgence écologique23 mars 2010, par Myriam CauMyriam Cau est urbaniste, conseillère régionale Verts en Nord-Pas-de-Calais et élue locale à Roubaix. Le besoin de réinvestir le politique de nouvelles missions pour lui permettre de répondre à l’urgence écologique passe selon elle par la prise en considération des limites de la démocratie représentative et par le renouvellement du rôle des élus désormais animateurs d’un jeu collectif plus ouvert. 
 La démocratie représentative actuelle n’est pas une réponse valable à (…)
- 
			
			Un capitalisme détaché de la démocratie23 mars 2010, par Hervé KempfJournaliste, essayiste, Hervé Kempf est né, politiquement, dans cette génération de l’après Mai 68, qui, au quotidien, se formait dans le débat, la mobilisation, l’imagination… La lecture des textes de Pierre Fournier, Jean Dorst, Claude Aubert, Ivan Illich, La Gueule Ouverte, Charlie-Hebdo… l’initient à l’écologie. 1986 marque un retour au réel : sa culture écolo, restée en jachère, se réanime avec Tchernobyl. Il fonde en 1989 le magazine de (…) 
- 
			
			Obsolescence de la durée et actualité du délai23 mars 2010, par Bruno Villalba, Luc SemalCopenhague est un échec. Au-delà des enjeux strictement environnementaux, ce fiasco témoigne de l’incapacité des procédures délibératives démocratiques à intégrer l’urgence dans leur perception du temps. le long terme – longuement décortiqué par Pierre Rosanvallon ("De la myopie des démocraties", Le Monde, 7 décembre 2009) – semble pouvoir être largement commenté, mais guère compatible avec nos capacités collectives de décider. Il révèle un décalage fondamental (…) 
- 
			
			Remettre les non-humains au cœur de la politique23 mars 2010, par Bruno LatourLa question écologique interroge et transforme l’espace des pratiques démocratiques. Bruno Latour, sociologue de la science et des techniques, revient ici sur le caractère cosmopolitique de toute politique. Décloisonnant nature et société, science et politique, il montre en quoi l’écologie politique rénove la représentation du monde commun à composer. 
 EcoRev’ – Dans votre ouvrage Politiques de la nature, vous critiquez une forme d’écologie politique qui (…)
- 
			
			Castoriadis, la démocratie et l’écologie23 mars 2010, par Antoine Chollet, Romain FelliPour Castoriadis (1922-1997), les sociétés humaines sont faites d’institutions, éléments à la fois réels et imaginaires, toujours partagées entre une dimension instituée (ce qui les constitue à un moment donné, la sédimentation de ce qu’elles ont été dans le passé) et une dimension instituante (ce qui, en elle, va affecter l’institution et la transformer, pour finalement se cristalliser en institué). C’est une approche dynamique des sociétés, qui récuse toute (…) 
- 
			
			Quelle démocratie mondiale après la convention de Copenhague ?23 mars 2010, par Jérôme GleizesLa crise climatique actuelle a la singularité historique d’être la première crise globale de l’histoire de l’humanité. Aucun pays au monde n’est épargné par les conséquences de la crise. Cette globalisation oblige à trouver une solution globale à sa résolution, à moins de sombrer dans une zone inconnue. Cette négociation a été la plus médiatisée après celle de Seattle de 1999. Elle a été un moment d’espoir mais a débouché sur un échec, du moins en terme de (…) 
- 
			
			Du parlement continental au parlement mondial23 mars 2010, par Gérard OnestaAprès nous être penchés sur différentes expériences locales capables d’intégrer la dimension globale de la crise écologique, nous terminons ce dossier en faisant nôtre la maxime "Penser global, agir global". Pour cela, nous nous faisons écho d’un article déjà publié de Gérard Onesta, député européen vert de 1999 à 2009, qui propose – à partir de l’expérience européenne – une réflexion sur une démocratie mondiale au travers d’un "parlement onusien (…) 
- 
			
			Démocratie & Internet à l’ère du numérique23 mars 2010, par Anita Rozenholc, Emmanuel DessendierOn résume souvent la démocratie à la formule d’Abraham Lincoln : "Gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple", que l’on retrouve dans l’article 2 de la constitution de 1958 de la Cinquième république française. Face à cette définition l’ère du numérique est-elle une chance ou une menace pour la démocratie ? 
 Difficile d’étudier les relations entre démocratie et numérique alors que l’ère du numérique n’en est qu’à son balbutiement (…)
- 
			
			Europe écologie : un sujet politique au défi de l’urgence et de la durabilité23 mars 2010, par André GattolinConsensus sur le projet, hésitation sur le devenir… Dans cet article, André Gattolin, maître de conférences associé à Paris 3 et délégué national adjoint d’Europe Écologie, revient sur le sens de l’engagement de ce parti. Si le constat de la situation écologique semble acquis, l’objectif de ce rassemblement – qui doit encore assurer ses fondations – est plus délicat à mettre en mouvement car il pose fondamentalement la question de la transformation (…) 
 Revue Critique d’Ecologie Politique
Revue Critique d’Ecologie Politique