Toute entreprise politique, en particulier en période électorale, est soumise à des contraintes portant sur les formes d’identification et de qualification dont elle est l’objet. L’arrivée (présentée comme un "retour") de Daniel Cohn-Bendit dans le champ politique français a ainsi, par exemple, été immédiatement le lieu d’une lutte pour la définition de la personnalité publique du personnage, de son positionnement politique, économique, de son rapport à (…)
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Dossier : Ecologie et transformation sociale
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L’entreprise DCB : un capital symbolique diversifié
mai 2000, par Frédéric Lebaron -
TGV : Troisième Gauche et 3ème Voie (à droite)
mai 2000, par EcoRev’Il faut prendre cette stratégie politique pour ce qu’elle est : rejoindre à très grande vitesse le social-libéralisme européen, la 3ème voie de Tony Blair (et Jospin) au nom du progrès, les Verts étant réduits à être "l’aile novatrice de la gauche, ni à gauche de la gauche, ni à droite de la gauche, elle est tout simplement devant". En fait, cette opération politique qui doit se juger à ses soutiens, n’est de l’aveu même de Dany qu’une traduction politique de (…)
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L’écologie politique et l’avenir du marxisme
mai 2000, par Alain LipietzAprès le marxisme, seule l’écologie politique se présente à nouveau comme un mouvement s’appuyant sur des analyses théoriques en vue de transformer le réel par le militantisme et le combat politique. Cette continuité d’un héritage n’enlève rien à la rupture que représente l’écologie politique avec le coeur même du paradigme marxien.
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Ecosophie ou barbarie
mai 2000, par Valérie MarangeD’une économie élargie à une écologie mentale
L’écologie politique est aujourd’hui arrivée à un point de développement important, qui ne lui confère pourtant qu’une efficace très réduite. On l’observe par exemple dans le domaine des émissions de CO2, qui n’ont reculé depuis Tokyo que dans la CEI, pour cause de désastre économique. Cette impuissance de l’action politique conduit certains observateurs à la conclusion que le levier réside (…) -
Edito : L’An 01 de l’écologie
mai 2000, par Jean ZinOn arrête tout et on réfléchit sur la société et la vie que nous voulons. L’écologie est notre avenir, tout est à construire encore.
Il ne s’agit en aucun cas de remonter aux sources, de retour en arrière à la première utilisation du mot ou du concept pour se conformer à son origine. L’écologie-politique ne se réduit pas à la science écologique comme le socialisme ne se réduit pas à la sociologie. Nous devons au contraire rappeler les proximités de l’écologie (…) -
Le mouvement écologiste devrait se considérer comme une minorité
mai 2000, par Serge Moscovici, Stéphane LavignotteLa plupart des changements sociaux sont l’oeuvre des minorités
Quelle nature créer ? Quelle nature du changement social ? Faut-il être une minorité active ou un " petit dans la cour des grands " ? Quelle base sociale pour l’écologie ? Avec le psycho-sociologue Serge Moscovici, un des inventeurs de l’écologie dans les années 70, retour sur quelques questions de base pour l’écologie politique.
Créateur en 1965 du Laboratoire de Psychologie Sociale de l’Ecole (…) -
L’écologie-politique et la mutation informationnelle
mai 1999, par EcoRev’, Jacques RobinL’écologie politique ne répondra à son ambition émancipatrice qu’en s’appropriant cette mutation informationnelle avec d’autres objectifs que ceux du capitalisme informationnel en passe d’infiltrer la planète.