Le géographe Tiago Bueno Flores et l’ingénieur forestier Luiz Henrique Gomes de Moura, tous deux militants du Mouvement des paysans sans terre (MST), montrent comment la démocratie représentative brésilienne sert en priorité les intérêts de l’oligarchie des grands propriétaires terriens et des multinationales. A l’inverse, la démocratie participative telle qu’expérimentée par le MST dans le Réseau Bionatur de Semences Agroécologiques, assure selon eux une meilleure (…)
Articles les plus récents
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			La démocratie transgénique23 mars 2010, par Luiz Henrique Gomes de Moura, Tiago Bueno Flores
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			Pour une université coopérative23 mars 2010, par Davy Cottet, Mikaël ChambruAlors que les réformes universitaires se multiplient, Mikaël Chambru et Davy Cottet, doctorants et syndicalistes écolos à l’université de Grenoble , nous proposent une autre lecture des changements en cours dans l’enseignement supérieur et dans la recherche. Ils nous invitent ensuite, si l’on souhaite sortir de façon "civilisée" du productivisme et de sa logique dévastatrice, à repenser en profondeur le rôle de l’université dans la société... pour en faire un lieu (…) 
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			La monnaie entre échange & domination23 mars 2010, par Patrick ViveretPour éviter que la monnaie ne soit un outil de domination, Patrick Viveret – philosophe militant à l’origine de la monnaie complémentaire SOL – nous invite à réfléchir sur la capacité démocratique des monnaies complémentaires à assurer une fonction pacificatrice, au service de la collectivité et à des fins sociales et écologiques. 
 Toute l’histoire de la monnaie peut se lire comme un conflit entre l’échange et la domination. C’est officiellement pour (…)
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			"L’avis de monsieur Tout-le-Monde ?" Jurys citoyens et urgence écologique23 mars 2010, par Antoine VergneLa démocratie participative recherche – désespérément ? – des outils performants pour s’installer dans les moeurs politiques. Les jurys citoyens ont, depuis quelques années, le vent en poupe... Antoine Vergne, doctorant à la Freie Universität Berlin et à Sciences Po Paris (CEVIPOF), tente d’évaluer la pertinence de cet outil face à l’urgence écologique. 
 Le 23 juin 2008, les membres du premier jury citoyen français d’évaluation remettaient leur avis (…)
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			Critères et mécanismes participatifs pour repenser la démocratie23 mars 2010, par Florent Marcellesi, Hans HarmsVolontairement optimistes quant à la possibilité d’intervenir dans l’espace public conventionnel, Hans Harms – docteur en philosophie – et Florent Marcellesi – coordinateur du centre Ecopolítica et consultant en participation citoyenne –, définissent dans cet article les critères et les mécanismes participatifs qui permettraient d’entamer dès à présent une "transition civilisée" vers une démocratie écologique du long terme et solidaire. 
 Invoquée (…)
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			La pensée écologiste indienne et la tâche de l’écologie politique aujourd’hui23 mars 2010, par Fabrice FlipoUn préjugé tenace veut que les pays en développement ignorent les enjeux écologiques, ceux-ci reposant sur des valeurs postmatérialistes que les pays développés seraient les seuls à porter. Nous allons ici présenter les grandes lignes d’un contre-exemple qui pourrait au contraire inspirer les écologistes des pays développés : l’œuvre immense de Ramachandra Guha, qui démontre que l’écologie fait l’objet d’une pensée profonde et original dans les pays du (…) 
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			Un monde à venir23 mars 2010, par Cornelius Castoriadis« [Face à la techno-bureaucratie actuelle], il nous faut (...) une véritable démocratie, instaurant des processus de réflexion et de délibération les plus larges possible où participent les citoyens dans leur totalité. Cela, à son tour, n’est possible que si ces citoyens disposent d’une véritable information, d’une véritable formation, et d’occasions d’exercer dans la pratique leur jugement. Une société démocratique est une société autonome, mais autonome veut (…) 
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			Editorial23 mars 2010, par EcoRev’Crise climatique, crise énergétique, crise alimentaire, crise économique, crise de sens, crise de civilisation... La crise écologique, d’ampleur mondiale et aux conséquences "glocales" et transgénérationnelles, n’est plus une menace. C’est une réalité, une urgence. Face à cet impératif écologique, André Gorz nous mettait en garde contre la tentation du "fascisme vert" où "la production programmée d’un milieu de vie optimal sera confiée à des institutions (…) 
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			Parution du n°34, "Urgence écologique, urgence démocratique"13 mars 2010, par EcoRev’Crise climatique, crise énergétique, crise alimentaire, crise économique, crise de sens, crise de civilisation... La crise écologique, d’ampleur mondiale et aux conséquences "glocales" et transgénérationnelles, n’est plus une menace. C’est une réalité, une urgence. Face à cet impératif écologique, André Gorz nous mettait en garde contre la tentation du "fascisme vert" où "la production programmée d’un milieu de vie optimal sera confiée à des institutions (…) 
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			Editoriale "Pensare il dopo capitalismo con André Gorz"12 mars 2010, par EcoRev’Auf Deutsch / In english / En español / En français 
 Due anni fa ricevemmo l’ultimo testo del nostro padrino André Gorz , proprio alcuni giorni prima che lui e sua moglie ci lasciassero. Il presente numero d’ EcoRev’ rende omaggio a questo pensatore dell’ecologia politica e, trascorsi dieci anni dalla nostra prima uscita – Sopravvivere al Capitalismo – prende una forma particolare. Non si tratta di un omaggio che tenti di sacralizzare “un (…)
 Revue Critique d’Ecologie Politique
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