Accueil > Les dossiers > Du printemps 2006 à l’été 2007, du n° 22 au 27 > N° 27 (été 07) / Ecopolis / Dans les friches de l’écologie (…) > Ecopolis > L’architecture action : de la co-participation à l’autogestion

L’architecture action : de la co-participation à l’autogestion

vendredi 9 janvier 2009, par aaa

L’atelier d’architecture autogérée (aaa) est une plateforme collective de
recherche et d’action autour des mutations urbaines et des pratiques
culturelles, sociales et politiques émergentes. A travers la présentation de
son projet d’ECObox (Paris), aaa revient sur les notions de réappropriation
des interstices urbains pour inventer des espaces de coopération sociale. La
figure de l’expert architecte ou urbaniste est démontée pour faire
apparaître les possibilités de construction de pratiques partagées.

L’atelier d’architecture autogérée (aaa) est une plate-forme collective de recherche et d’action autour des mutations urbaines et des pratiques culturelles, sociales et politiques émergentes. Créé en 2001, aaa fonctionne à travers un réseau inter- et extra-disciplinaire ouvert à de multiples points de vue : architectes, artistes, étudiants, chercheurs, retraités, politiques, chômeurs, militants, habitants et tous usagers concernés.
Nous proposons des "tactiques urbaines" pour accompagner les micro-processus locaux dans les milieux urbains où les décisions sont prises au nom d’intérêts économiques privés et de mécanismes politiques centralisés inadaptés aux mobilités territoriales actuelles : globales, informelles, multiculturelles… Nous explorons la réappropriation de l’espace de vie et la création de nouvelles formes d’urbanité par des aménagements réversibles, des pratiques du quotidien, par l’implication des habitants et des usagers en tant que porteurs de désirs et de savoirs faire. En valorisant la position d’habitant et d’usager comme condition politique, nous développons ensemble des outils d’appréhension des enjeux urbains et d’appropriation symbolique des espaces de proximité et nous renforçons le pouvoir de décision et d’action des acteurs de terrain. Ces outils incluent des réseaux trans-locaux, des processus catalyseurs, des architectures nomades, des espaces autogérés, des plates-formes de production culturelle…

A partir de 2001, aaa développe une stratégie d’éco-urbanité dans le quartier la Chapelle à Paris, qui vise à inventer des nouveaux usages partagés et des nouvelles pratiques dans la ville à partir de ses "interstices" : des friches, des terrains délaissés ou sous-utilisés, des maisons en attente de démolition, et finalement des espaces banalisés qui introduisent en quelque sorte des interruptions et de la différence dans un fonctionnement urbain homogène.

Les interstices urbains représentent en quelque sorte ce qui résiste encore, du moins
temporairement, aux politiques foncières de l’aménagement : ils sont la métonymie de tout ce qui n’est pas encore "investi" dans une métropole. C’est la réserve de "disponibilité" d’une ville.
Leur qualité principale consiste notamment en leur résistance à l’homogénéisation et à
l’appropriation définitive. Situés à l’opposé des espaces figés par les fonctions et les formes de propriété de la ville moderne, les délaissés urbains, les friches et les terrains vagues conservent
justement "le vague", l’indéfini, l’indéterminé, l’ouverture dans la ville.
La Chapelle est un quartier qui, à cause de son histoire et de sa position géographique – une "île
urbaine" isolée entre les grandes emprises ferroviaires de la Gare de Nord et de la Gare de
l’Est – conserve un nombre important de friches industrielles et de terrains délaissés, en attente
de futures opérations immobilières. Le projet initié par aaa a pris en compte la présence des
terrains interstitiels comme un potentiel à explorer et comme une occasion de faire place à
l’investissement et l’appropriation symbolique par les populations hétérogènes qui habitent le
quartier.

Cela a commencé avec le projet ECObox qui a fonctionné entre 2001-2005 dans des espaces de la Halle Pajol. ECObox qui a été en quelque sorte un projet pilote de la stratégie d’éco-urbanité, a été une installation temporaire et évolutive, qui a comporté plusieurs types d’équipement mobile : un jardin et des divers aménagements en palettes (bancs, gradins, plate-formes, murets) et une série de modules mobiles (cuisine, bibliothèque, medialab, établi outils, collecteur d’eau de pluie, ludothèque). Tous ces équipements étaient pensés comme démontables et mobiles de façon à permettre le transfert de l’ECObox sur d’autres terrains, à la fin du contrat d’utilisation de l’espace initial, lorsque le chantier de rénovation de la Halle devait commencer.
Le jardin a déménagé en 2005 sur un nouveau terrain pour une durée provisoire de deux ans, en vue d’un prochain déménagement. Pendant 2005-2006, aaa a accompagné le transfert de gestion des espaces et des activités du projet vers une association d’usagers qui, pour la plupart, avaient participé à sa construction.
Le projet est basé sur plusieurs principes : l’usage des interstices urbains, l’auto construction progressive et la gestion de l’espace avec la co-participation des habitants – un processus de longue durée qui a conduit par la suite à la constitution d’un espace autogéré par les habitants –, la mobilité des équipements et l’usage flexible et réversible des espaces de la ville, l’apparition des usages favorables à une hétérogénéité sociale et culturelle.

Le projet ECObox est un projet complexe, à multiples enjeux, mais nous allons parler ici surtout de l’idée de participation telle qu’on l’a promu dans ce projet, une idée de participation qui est différente de celle utilisée couramment par les politiques publiques. Plutôt qu’une participation consensuelle, voir complaisante et manipulée, nous avons essayé de favoriser une participation volontaire et critique, s’approchant en quelque sorte de la tradition protestataire urbaine (1).

Les "jardins partagés"

En France, les jardins communautaires sont apparus seulement à la fin des années ’90, leur statut spécifique de "jardin partagé" n’étant que récemment reconnu officiellement. Paradoxalement cette reconnaissance a eu lieu en parallèle avec la publication des nouvelles lois sécuritaires et de la construction de nombreuses clôtures autours des espaces publics à Paris. Ainsi, les jardins partagés apparaissent comme une alternative possible à la tendance de disparition des jardins publics ouverts. Parallèlement au projet de loi qui a été promulgué en 2005, la Mairie de Paris a initié un programme et une charte "Main Verte" pour accompagner la création de jardins partagés. Cette charte a été crée afin de faciliter l’apparition des jardins communautaires, mais aussi, d’une certaine manière, afin de maintenir le contrôle sur ce nouveau type de jardins, à travers une convention qui régularise leur fonctionnement (2).

Dans certains documents de la Mairie, les "jardins partagés" sont dites être "lancés par la Mairie" ce qui est contradictoire avec le principe même des jardins partagés qui devraient normalement être "lancés" par les habitants (3). Toute la rhétorique des communiqués de la Mairie au sujet des "jardins partagés" reflète une certaine appréhension du rôle de la Mairie comme organisme fédérateur, organisateur et récupérateur de ce phénomène apparu par ailleurs spontanément, bien avant ses initiatives.

ECObox avait choisi à l’époque de son initiation de rester à l’extérieur de cette Charte (même si l’association avait été invitée d’y adhérer) (4). C’était un choix délibéré, étant donné qu’au moment de la rédaction de la charte, le jardin se trouvait déjà installé sur un terrain de RFF (réseau ferré de France). De plus, ECObox interprétait d’une manière différente le rôle du jardin communautaire. Sa stratégie d’"éco-urbanité" permettait d’organiser des présences mobiles en différents lieux et de connecter des désirs dispersés, en prenant le jardinage comme point de départ. Plutôt que d’un jardin-objet on parlait d’un générateur d’"agencements". Au début, ces agencements ont commencé sans ressources matérielles et humaines. C’était une tentative micro-politique (dans le sens de Deleuze et Guattari) de créer un espace collectif, qui devrait être géré au fur et à mesure par les habitants. Ainsi, le "jardinage" est devenu une "tactique" pour à la fois occuper des espaces, mais aussi pour résister (même si temporairement !) à la pression du développement foncier et profiter de ce temps d’occupation pour expérimenter avec des méthodes de gestion urbaine qui permettraient l’accès démocratique direct à la prise de décision, à la création et à l’usage de ces espaces. Ces jardins "temporaires et mobiles" était pensés comme les précurseurs d’autres espaces autogérés à venir, de plus en plus nécessaires pour le maintien d’une durabilité sociale dans des villes fragmentées et gentrifiées.

La co-participation

La participation dans les projets urbains n’est pas toujours une procédure démocratique et une pratique ouverte. L’approche participative n’exclut pas le contrôle par le haut et cela est en effet le grand problème de la participation organisée par les services publics et imposée à travers des lois.
La Loi sur la solidarité et le renouvellement urbain (SRU) impose depuis 2000 des concertations publiques pour un grand nombre de types de projets urbains (SCOT, PLU, cartes de commune). Cette loi, qui contient un volet important sur la participation des citoyens, est appliquée dans la pratique d’une manière plutôt formelle, le rôle principal étant toujours donné aux experts, aux élus et aux services administratifs. Les habitants sont consultés sur la base des documents rédigés, dont ils doivent confirmer la validité, sans vraiment être convoqués à participer dans les phases structurelles de l’élaboration du projet : diagnostic, expertise, programmation, conception, etc. Il est vrai que l’approche participative ralentie les procédures, demande plus de temps et prend plus de risques qu’une approche traditionnelle, mais si les efforts sont bien canalisés, les résultats seront bien plus durables. Aujourd’hui les concertations sont organisées pour la plupart surtout dans le sens d’un respect formel de la loi, plutôt que dans le souci de prévoir des outils critiques au service des cytoyens qui pourraient ainsi s’en servir dans l’exercice d’un pouvoir effectif de décision sur la ville (5).
En France les procédures de planification et de projet collectif (ce qu’on appelle "community planning") ne sont pas encore habituelles, comme le sont en Angleterre, en Allemagne ou dans les pays scandinaves (6).

La stratégie de aaa pour ECObox proposait une approche participative pour permettre aux habitants de jouer un rôle central dans un processus de "planification" mené au sein d’une équipe auto-organisée, à travers laquelle ils on pu exprimer leur désirs, identifier leur priorités et élaborer leur propres propositions en les assistant avec de l’information, des connaissances techniques et des outils de représentation. Des propositions collectives ont émergé ainsi à partir d’une consultation réelle et d’un travail social créatif, constituant de cette façon une base réaliste de discussion avec les divers partenaires, y compris la ville.

La participation des habitants dans un projet urbain devrait être conçue comme un processus évolutif, qui se redéfinit par rapport aux situations nouvellement créées. La participation est toujours performative, elle ne peut pas suivre des modèles prédéterminés. Elle est issue d’une pensée collective qui, comme le dit Anne Querrien "devrait se construire au fur et à mesure des évènements et ne pas être prisonnière des résultats et des représentations antérieures ; le quartier peut changer d’avis au fur et à mesure qu’il lui arrive autre chose, et c’est aux ’techniciens’ de trouver les moyens de lui donner une représentation qui incorpore ce changement comme un progrès, ou comme une question" (7). En tant qu’initiateurs du projet, nous avons assumé le rôle de "techniciens" attentifs aux changements et aux fluctuations amenées par la participation des habitants et des collaborateurs externes.

ECObox n’a pas seulement été fondé sur une approche de bas en haut, mais aussi sur une approche "au milieu", comme dirait Deleuze, une approche qui place l’architecte au milieu d’un processus qui ne s’arrête pas à la création d’un objet architectural. En jargon féministe, on pourrait parler aussi de "politique de positionnement", par rapport à la manière stratégique que quelqu’un choisirait pour se positionner soi même dans sa propre profession et pour exercer un "savoir situé" (Braidotti). Dans son livre Les Trois Ecologies, Guattari parle d’"un autre contrat de citoyenneté", qui devrait "faire tenir ensemble la singularité, l’exception, le rareté avec un ordre étatique le moins pesant possible" (8). ECObox en pourrait être un exemple.

Une hétérogénèse des pratiques

ECObox a été aussi une plateforme d’apprentissage et de fabrication à travers une "hétérogénèse de pratiques" (9). Une double production d‘espaces et de savoirs était réalisée en convergence par des divers participants : des professionnels et des chercheurs, des représentants institutionnels, des enseignants, des étudiants, des enfants. Le projet de recherche et le programme pédagogique ont été réalisés conjointement avec quelques institutions. ECObox est devenu ainsi l’amorce d’une structure formative qui menait des recherches actions entraînant d’une manière participative des professionnels et des habitants de tout âge. Il s’agissait aussi de la création d’un environnement dans lequel formes de savoir individuel pouvaient co-évoluer avec des formes plus organisées de savoir collectif.

La participation n’était pas résumé seulement à la production d’objets spatiaux mais s’adressait aux pratiques spatiales elles-mêmes et à l’ invention des outils d’usage multiple et flexible.
On pourrait donner comme exemple la série de modules mobiles qui ont été réalisés par des membres aaa, éco-designers, habitants et étudiants. Cette série comprenait une cuisine, un média lab, un établi à outils, un collecteur d’eau de pluie, une ludothèque, une bibliothèque. Ces objets ont été conçus pour générer de l’infrastructure et des réseaux, stimuler le désir et le plaisir à l’échelle de proximité. Les habitants les utilisaient aussi comme outils d’appropriation de l’espace urbain. Ce sont autant des "tactiques", comme dirait de Certeau, qui formalisent une pratique de résistance urbaine à travers des infiltrations et des détournements.

En participant à la construction et à la gestion du jardin, les utilisateurs se sont posés comme des sujets actifs, comme des sujets en transformation. Il s’agit ainsi d’une participation qui affecte non seulement des processus de projet mais aussi ce que Deleuze et Guattari appellent des processus de subjectivation.

"On peut en effet parler de processus de subjectivation quand on considère les diverses manières dont des individus ou des collectivités se constituent comme sujets : de telle processus ne valent que dans la mesure où, quand ils se font, ils échappent à la fois aux savoirs constitués et aux pouvoirs dominants. Même si par la suite ils engendrent de nouveaux pouvoirs ou repassent dans des nouveaux savoirs. Mais, sur le moment, ils ont bien une spontanéité rebelle" (10).

L’habitant-architecte

Cette "spontanéité rebelle" de laquelle parle Deleuze, devrait se trouver au cœur de toute participation réelle. Dans un tel processus, l’architecte ne peut plus être un "maître d’œuvre". Il est tout simplement un des participants. Les architectes initiateurs du projets ont commencé le projet depuis une double position : à la fois comme architectes et comme habitants du quartiers. C’est une position qui efface les frontières traditionnelles entre l’architecte et l’utilisateur et qui invite à d’autres permutations possibles : ainsi les utilisateurs du jardin (et les habitants du quartier) se sont senti encouragés d’agir à leur tour en tant qu’"architectes" de leur quartier.

Pour un architecte-habitant, pour un architecte qui agit là où il habite, les pratiques d’usage ne sont plus séparés des pratiques de fabrication architecturale.
La pratique d’un tel architecte se formalise par des architectures-actions qui sont du même ordre que les “actions urbaines” même d’une autre échelle. Comme ces actions, elles créent des liaisons critiques entre la pratique de tous les jours et les savoirs institutionnalisés des pratiques conventionnelles, entre les quartiers et la scène politique. Dans les architectures-actions, il n’y a plus de frontière entre création et usage.
C’est de l’architecture accessible, créant une nouvelle esthétique à partir d’un mélange hétérogène entre les esthétiques des spécialistes et celles des différents usagers. C’est aussi une architecture réactive, interventionniste, une architecture qui prend des positions politiques et qui catalyse des processus sociaux.

(1) Le protest urbain est apparu comme type de mouvement social au début des années 1970, juste après 1968, dans les contextes d’une détérioration des conditions urbaines et du contrôle croissant de la sphère publique. Parallèlement à d’autres formes de protest, les "actions urbaines" se sont imposées comme des pratiques mineures issues des problèmes du quotidien. Aussi, des nouvelles pratiques urbaines sont apparues au croisement des formes d’activisme et d’action urbaine. Par exemple, les jardins communautaires de New York dans les années 1980 sont apparus suite aux actions du groupe activiste Green Guerrila, dans les années 1970. Ces actions ont commencé avec des plantations végétales illégales sur des terrains vacants clôturés, continuant avec l’appropriation de ces terrains par des collectifs d’habitants et des communautés ethniques et leur transformation en jardins communautaires, conduisant par la suite à des amples mouvements de proteste contre les tendances expansionnistes des promoteurs publics ou privés qui voulaient récupérer ces terrains pour leur propres projets.
(2) Voir extraits de la charte "Main verte" en annexe.
(3) Cf. la charte, un "jardin partagé" "est un jardin de proximité à l‘initiative d‘habitants qui désirent se retrouver dans un lieu convivial pour jardiner. Il est planté et entretenu par les riverains regroupés au sein d‘une association. C‘est un lieu ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre les générations et les cultures. Dans ce jardin, respect de l’environnement et développement de la biodiversité sont de mise. Éventuellement, il permet de tisser des relations entre les différents lieux de vie de l’arrondissement : écoles, maisons de retraite, hôpitaux… Un tel jardin est confié à une association par convention pour une durée limitée (1 an, renouvelable jusqu‘à 5 ans)".
(4) Après déménagement, l’association ECObox a décidé d’adhérer à la charte "Main verte", qui en plus d’ un certain support matériel de la part de la ville, serait aussi un moyen de sécuriser son existence et de permettre une meilleure négociation avec la ville pour le futur déménagement.
(5) Conformément à la loi SRU, l’organisation de la concertation et la rédaction du rapport final revient au Conseil local. C’est le Conseil local qui décide sur les méthodes de consultations. Cette loi basée sur un nombre de principes démocratiques comme la décentralisation, la transparence et la participation des habitants dans le processus de prise de décision, crée le cadre politique d’une nouvelle forme de gouvernance urbaine sans pourtant garantir la participation réelle et effective des citoyens. En réalité, les différentes phases de la documentation des projets urbains sont habituellement élaborées par des experts sans la participation des habitants. En conséquence, la concertation est organisée dans le seul but de confirmer ces documents et de leur fournir une légitimité. Pour la plupart du temps, la concertation consiste en l’organisation des concertations publiques, dans lesquelles le public est invité à s’exprimer soit par écrit soit par prise directe de parole. Si l’organisation de la concertation est obligatoire, l’étude et la prise en compte de ses résultats n’est plus obligatoire. La résolution finale sur l’adoption d’un projet revient encore une fois au Conseil municipal, qui prend le plus souvent appuis surtout sur les réactions positives, en filtrant le plus possible les réactions négatives ou critiques. Le public est sollicité à donner son avis sur des projets déjà rédigés sans participer d’une manière active et créative à l’élaboration effective de ces projets, qui reste encore de la compétence exclusive des experts.
(6) Pour plus d’information à ce sujet, voir : P. Blundell Jones, D.Petrescu and J. Till (eds) Architecture and Participation, Routledge London 2004, ainsi que J. Friedmann, Retracking America : a Theory of Transactive Planning, Garden City, Anchor Press, 1973, J. Forester, Planning in the Face of Power, Berkeley : University of California Press, 1989. ; P. Healey, Collaborative Planning : Shaping Places in Fragmented Societies, Vancouver : UBC Press, 1997.
(7) A. Querrien, échange par email avec D.P., 11 janvier 2004.
(8) Guattari, Les Trois Écologies, p. 44 et passim.
(9) Guattari, Les Trois Écologies, p. 44 et passim.
(10) G. Deleuze, "Controle et devenir", in Pourparler, Les éditions de Minuit, Paris 1990-2003, p.238.