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André Gorz, « dérangeur » ou constructeur d’une nouvelle utopie écosocialiste ?
vendredi 20 novembre 2009, par
« Cette crise, en effet, par sa seule réalité, met en question la justesse des politiques
passées, la primauté de l’économique, la légitimité des idéologies et des personnels politiques
dominants, qu’ils soient de droite ou de gauche. Car la crise manifeste que le fonctionnement
de l’économie n’est ni dominé ni même compris par ses dirigeants et ses agents. Nos sociétés
ne sont pas maîtresses de leur devenir. Nous en vivions la dislocation tout en nous entendant
promettre que, demain, nous retrouverons les espoirs, pourtant déçus entre-temps, d’il y a
quinze ans. Toutes les idéologies dominantes se liguent pour nous empêcher de voir la crise
comme la fin de l’époque industrialiste et le commencement possible d’une autre fondée sur
une rationalité, des valeurs, des rapports et une vie différents. » [1]
André Gorz, Les chemins du Paradis. L’agonie du capital (1983)
La crise présente donne une actualité particulière
aux analyses prémonitoires de l’un
des penseurs les plus originaux et les plus
audacieux des dernières décennies du XXe
siècle. Gorz, dans son tout dernier texte [2],
rédigé quelques semaines seulement avant
sa mort, en septembre 2007, n’avait-il pas
prévu et annoncé la crise des subprimes
ayant atteint son apogée, en octobre-novembre
2008, avec la faillite en chaîne
des grandes banque s américaines et
européennes, et avec tous ses effets désastreux
pour l’économie capitaliste mondiale,
comme la récession, l’augmentation sensible
du chômage, de la précarité et de la
pauvreté ? Gorz n’avait-il pas été, déjà
depuis les années 70 et 80 du dernier
siècle, le prophète et le "visionnaire" de
toutes ces crises, ruptures et mutations, en
nous annonçant rien d’autre qu’une
imminente et inévitable "rupture avec une
civilisation où on ne produit rien de ce qu’on
consomme et ne consomme rien de ce qu’on
produit" [3] ?
N’ avait-il pas aussi été un des premiers
penseurs critiques à réfléchir en profondeur
sur tous les aspe cts de cette crise et à
esquisser les vraies alternatives qui
s’imposent pour en sortir ? André Gorz n’a-t-il pas aussi osé poser, assez fréquemment,
et avec une insistance étonnante, dans ce
contexte précis, toute une série de
questions qui "dérangent", comme par
exemple la question de savoir : allons-nous
vers l’extinction du salariat, du règne de la
marchandise de l’économie politique,
comme le pensait Marx ? Ou vers un capitalisme
se renforçant comme système de
domination, pour survivre à sa mort comme
système économique ?
Evidemment, le paradoxe du succès tardif
de Gorz et de la redécouverte spectaculaire
de sa pensée, deux ans seulement après sa
mort, ne s’exprime-t-il pas, éventuellement,
dans le fait qu’à une époque (la nôtre) où
il est désormais devenu "de bon ton" de
dénigrer les utopies et de tirer en dérision
tous ces soi-disant "rêveurs irréalistes" d’un
monde autre, alternatif qui avaient tellement
eu le vent en poupe, en mai 68, on voit tout
à coup renaître subitement, tel un phénix
s’élevant de ses cendres, et à l’encontre de
tous les pronostics pessimistes exprimés,
l’utopie éco-socialiste gorzienne, comme si
seulement dans les écrits critiques et visionnaires
de cet émigré autrichien, grandi à
l’ombre de Sartre et de Illich, on pouvait
encore trouver la boussole capable de nous
guider, théoriquement et politiquement,
dans ces temps difficiles, contre vents et
marées, à travers cette tempête, afin que
nous puissions enfin entrevoir la fin de
l’orage et l’horizon d’un ordre économico-social
nouveau…
Sans nul doute, dans cette redécouverte de
Gorz, le désarroi des Socialistes toujours
divisés, désorientés, désespérément
incapables de s’unir autour d’un programme
politique et économique alternatif, clair et
convaincant, déchirés de plus par des luttes
intestines insupportable pour le leadership
et affaiblis par l’inadaptation de leurs propositions
programmatiques à la situation
économico-sociale réelle, rongés de l’intérieur
aussi par une sorte d’érosion
bureaucratique et pragmatiste qui empêche
son renouveau et ses capacités de rebondir,
sur les fondements d’une reconstruction
théorico-politique réelle et radicale, y est
pour quelque chose. Car nul autre théoricien
et penseur de la "gauche de la gauche", à
laquelle Gorz appartenait, lui aussi, incontestablement,
en dépit de ses liens
professionnels comme journaliste avec la
gauche réformiste (sociale-démocrate), n’a
articulé avec autant de lucidité et de
radicalité la question de la nécessité d’une
véritable révolution écologique s’imposant à
nos sociétés, à cause du réchauffement de
la planète en fonction des émissions de
CO2, à cause de la destruction progressive
des éco-systèmes par une économie capitaliste
orientée selon le seul critère de profit
et absolument non-respectueuse de l’environnement
et de la nature, et à cause de la
nécessité absolue de substituer, à court ou
à long terme, l’énergie nucléaire par des
énergies alternatives non fossiles renouvelables,
avec la question de la nécessité de
redéfinir le socialisme pour notre époque,
c’est-à-dire, pour le XXIe siècle. Etant plus
que jamais convaincu que le socialisme
demeure, malgré l’échec patent des Etats
"socialistes" bureaucratiques, dégénérés en
Etats totalitaires, la seule alternative
possible et viable au capitalisme, André
Gorz ne cesse de souligner que (le socialisme)
"ne pourra jamais être le résultat
d’une connaissance "scientifiquement
correcte" de la réalité, mais dépendra
toujours d’interprétations qui renvoient à la
manière dont les acteurs se comprennent
eux-mêmes : à leur subjectivité, à leur imaginaire
social, à leurs attentes culturelles, à
leurs aspirations à une vie différente." [4] C’est une autre façon de dire qu’aujourd’hui,
c’est-à-dire cent cinquante ans après
la première publication du Capital de Karl
Marx, le "socialisme scientifique", tel qu’il
avait été préconisé par les pères-fondateurs
du marxisme (Marx, Engels) a perdu tout
sens ; mais non pas le socialisme en soi ;
car, ce qui est mort, affirme Gorz, "c’est le
socialisme se comprenant comme un
système tendant à une totale rationalisation
scientifique. Par cette prétention, il s’est
coupé de tout ancrage dans l’expérience
vécue ainsi que de l’aspiration des individus
à l’émancipation et à l’autonomie. Mais le
socialisme subsistera comme mouvement ou
comme horizon historique pour autant que,
conformément à sa signification originelle, il
se comprend comme aspiration à achever
l’émancipation des individus dont la
révolution bourgeoise a marqué le commencement
et qui reste à réaliser dans les
domaines dans lesquels le capitalisme soumet les hommes et les femmes aux
contraintes systémiques, aux rapports de
domination et aux aliénations inhérentes au
règne de la marchandise." [5]
A ce propos, la force irrésistible des
argumentations respectives d’André Gorz
consiste évidemment non seulement dans le
fait d’avoir maintenu et défendu cet idéal
socialiste, contre vents et marées, à une
époque où de nombreux "socialistes" réformateurs
se rapprochaient de plus en plus
des positions socio-libérales, en oubliant
ce qui apparaît sous la plume d’André Gorz
comme le vrai coeur, la vraie substance du
socialisme, mais aussi et surtout dans sa
faculté extraordinaire de poser de nouveau
les questions "dérangeantes" qui
s’imposent, par exemple, à propos des
grandes "désorientations" qu’a déclenchées,
à gauche, la chute du mur de Berlin
et l’implosion du système "socialiste" soviétique.
"Les systèmes dits du "socialisme réel" se
sont effondrés ; la guerre froide est finie ;
l’Occident a remporté la victoire. Sur qui ?
Sur quoi ? Sa victoire est-elle une victoire de
la démocratie ? Une victoire du capitalisme ?
Pouvons-nous avoir confiance désormais en
l’avenir et nous dire : notre système social
s’est révélé solide et durable, il offre à
l’humanité l’espoir d’une solution à ses
problèmes présents et futurs, il peut servir
de modèle ? Sa supériorité, relative et
partielle, ne tiendrait-elle pas plutôt à son
instabilité, à sa diversité, à son aptitude à se
développer, à se transformer, à se remettre
en question, qui à leur tour tiennent à ses
multiples contradictions internes, à sa multiformité
complexe, comparable à celle d’un
écosystème, qui fait éclater continuellement
de nouveaux confins entre forces partiellement
autonomisées et qui ne se laissent ni
contrôler ni mettre une fois pour toutes au
service d’un ordre stable ?" [6]
En posant ces questions dérangeantes, Gorz
a non seulement voulu subvertir le triomphalisme
hypocrite et prématuré des
conservateurs, toujours prêts à exploiter à
fond le déclin du communisme et des Etats
socialistes autoritaires, pour imposer à
l’échelle mondiale, le système néo-libéral
fondé sur la liberté illimitée de l’entreprise,
mais il a en même temps mis en évidence
la grande fragilité du système capitaliste
déstabilisé en permanence par ses contradictions
internes, par les effets pervers de la
croissance, par la crise financière (bancaire)
et une crise économico-sociale déclenchée
par la surproduction, la récession, l’augmentation
du chômage et de la précarité. En
soulignant que la crise écologique, la
précarité, le productivisme et la fin de la
société du travail sont les véritables signes
caractéristiques de cette crise du capitalisme,
Gorz renforce encore pour ainsi dire
la critique des sociétés de consommation
formulée par Herbert Marcuse, dans
L’Homme unidimensionnel, en mettant en
évidence, comme l’a si justement souligné
Michel Contat, que "la question devient alors
de savoir si l’opulence de la société néocapitaliste
permet de satisfaire les besoins
au point d’émousser la combativité des
travailleurs et de mettre le mouvement
ouvrier en crise. Gorz s’attache à montrer
comment le système, pour se développer,
crée artificiellement, notamment par l’omniprésente
publicité, des besoins de
consommation qui, faute d’être satisfaits,
deviennent aussi obsédants que l’ancienne
pauvreté. Ce sont dans ces nouveaux besoins
que s’enracine aussi une nouvelle nécessité
du socialisme, appelant à des stratégies de
lutte qui pourront opposer au capitalisme
des solutions positives, partout où l’exigence
des hommes est en conflit avec celle du
profit." [7]
L’autogestion dont Gorz se fait l’avocat,
entre autres, dans son livre Le socialisme
difficile [8], est de toute évidence un des
éléments les plus importants dans cette stratégie de lutte ayant pour objectif le
dépassement créateur de l’aliénation et d’un
mode de production transformant le
travailleur en annexe réifié (chosifié) de la
machine, en dépit des réserves exprimées
en même temps à l’égard du système
d’autogestion en ex-Yougoslavie. Sa
rencontre avec Ivan Illich, en 1971, renforcera
encore davantage sa conviction que le
combat pour une alternative à la fois écologiste
et socialiste à la société de
consommation existante doit impérativement
aller de pair avec l’effort de
construire une société autre, égalitaire,
solidaire et fraternelle, fondée sur l’autonomie,
garantissant à chacun de déployer
au maximum ses facultés créatrices.
L’objectif premier de cette révolution écologique
et sociale demeure cependant
l’instauration d’un nouveau rapport de
l’Homme à la Nature, à l’environnement et à
la production. Et elle doit s’appuyer aussi
sur une nouvelle éthique écologique fondée
sur des valeurs nouvelles (protection de la
nature et de l’environnement, anti-productivisme,
décroissance, justice sociale et
solidarité humaine…).
Incontestablement, Gorz, avec ses propositions
audacieuses et "utopiques"
concernant l’avenir de nos sociétés, a-t-il
aussi "dérangé" à gauche, non seulement à
cause de sa critique sévère du pragmatisme
technocratique de la gauche réformiste, à
laquelle Gorz opposait sa propre stratégie
d’un réformisme révolutionnaire [9], en
optant pour des réformes radicales mettant
en cause la logique même du système
capitaliste, mais aussi à cause de sa critique
lucide de certains "archaïsmes" de la
gauche anticapitaliste que Gorz a
évidemment "irrité" sinon "provoqué" avec
ses thèses exposées dans son livre Adieux
au prolétariat ? [10] et notamment avec son
affirmation que "le prolétariat, formé à servir
les méga-machines du capital, est incapable
d’émancipation, ni individuelle, ni collective,
si bien que l’émancipation ne peut avoir lieu
qu’en dehors du travail lui-même."(A. Lipietz)
Donc, un "livre radical, caricatural, contestable"
? [11] Évidemment, en mettant en
cause la théorie marxiste de la "révolution
au grand soir" (réalisée par le prolétariat
organisé en "classe révolutionnaire") et,
simultanément, aussi celle du prolétariat
comme principal sujet des transformations
historico-sociales et de l’émancipation de
l’humanité, Gorz avait-il touché le nerf
sensible d’une certaine gauche anticapitaliste
encore beaucoup trop dogmatique,
dans certaines des ses composantes,
incapable de se séparer de ses mythes et
d’adapter sa théorie et sa stratégie politique
aux réalités désenchantées de notre
époque. Mais la tempête qu’il a déclenchée
est visiblement tout à fait à la hauteur du
réveil salutaire provoqué par les thèses
hétéro-orthodoxes et critiques de ce livre,
réveil qui a évidemment eu comme effet
positif de déclencher un processus irréversible
de prise de conscience réelle des
mutations sociologiques importantes qu’ont
connues nos sociétés et notamment le
monde du travail, pendant les trois dernières
décennies, et qui confirment plutôt la thèse
gorzienne que les précaires, à savoir la
"non-classe des néo-prolétaires postindustriels"
sont désormais devenus
potentiellement le nouveau sujet de la
société moderne. Selon Gorz, cette "non-classe"
englobe "l’ensemble des
surnuméraires de la production sociale que
sont les chômeurs actuels ou virtuels, permanents,
temporaires, totaux ou partiels. Elle
est le produit de la décomposition de
l’ancienne société, fondée sur le travail : sur
la dignité, la valorisation, l’utilité sociale, le
désir du travail. Elle s’étend à presque toutes
les couches de la société." [12]
A rappeler aussi, à ce propos, qu’ Adieux au
prolétariat ? (n’oublions pas ce point d’interrogation
!) ne signifie nullement, pour André
Gorz, un "Adieu à Marx" ou un quelconque
"Adieu au socialisme" (T. Negri) ! Car il
appréciait, encore longtemps après avoir publié ce livre très controversé, les
"Grundrisse" et "Le Capital" de Marx (même
s’il pense que la loi marxienne de la
"valeur" devrait être reformulée [13]) et
"l’éco-socialisme" (dont il est, incontestablement,
le principal théoricien, en France,
avec René Dumont) ne peut être compris
selon Gorz que comme une tentative tout à
fait sincère et originelle de faire une
synthèse vivante des principales valeurs et
principaux concepts de l’écologie politique
et d’un socialisme démocratique à la fois
humaniste et révolutionnaire. Ce socialisme
a comme spécificité (héritage sartrien ?) de
poser la question de la transformation
radicale a priori à partir du vécu existentiel
de l’individu et non pas à partir du collectif,
tout en étant conscient du fait que l’émancipation
est avant tout une affaire des
individus avant qu’elle ne puisse devenir
aussi une affaire d’un collectif ou d’une
classe sociale.
Les réflexions qu’André Gorz a consacré,
dans son livre "L’Immatériel. Connaissance,
valeur et capital" (Galilée, 2003), entre
autres, au "travail immatériel", au "capital
humain", à la crise du concept de "valeur",
de "travail" et au "savoir" en tant que
véritable "force productive" du capitalisme
postfordiste, dans le but évident
d’esquisser une véritable "critique de l’économie
du savoir" [14], attestent de nouveau
de l’incroyable lucidité de Gorz de rendre
compte des toutes récentes tendances et
transformations du capitalisme, à l’ère de la
mondialisation, et de déterminer, à partir de
ces éléments nouveaux, les cadres
théoriques généraux d’une "économie
autre", orientée écologiquement et d’une
civilisation nouvelle s’identifiant de plus en
plus à une société du savoir.
"La qualité d’une culture et d’une civilisation",
affirme-t-il, "dépend de l’équilibre
dynamique qu’elles réussissent à créer entre
les savoirs intuitifs du monde vécu et le
développement des connaissances et des
savoirs vécus. Elle dépend de la synergie, de
la rétroaction positive qui s’instaure entre le
développement des connaissances à
augmenter la qualité du monde vécu, la
"qualité de la vie". Elle dépend de la capacité
qu’aura le développement des connaissances
à augmenter la qualité du monde vécu, la
"qualité de la vie." Elle dépend d’un environnement
social et naturel qui favorise
l’épanouissement de nos facultés par la
richesse de ses formes, de ses couleurs, de
ses sons, de ses matières, par son organisation
spatiale, par la conception de ses
habitations et des outils, par la facilité et la
multilatéralité des échanges et des communications,
par les modes de coopération."
[15]
Comme le note Gorz, ces questionnements
sont des idées directrices de la critique
culturelle, sociale et politique sur lesquelles
est fondé le mouvement écologiste. Selon
lui, ce mouvement n’est pas né initialement
du souci de "défense de la nature" mais
plutôt d’une "résistance à l’appropriation
privée et à la destruction de ce bien commun
par excellence qu’est le monde vécu." [16] Par conséquent, une de ses cibles privilégiées
devraient être les méga-technologies
qui ont été créées pour maîtriser la nature
et la soumettre au pouvoir des hommes,
mais qui, depuis, sont devenues une
puissance autonome "assujettissant les hommes aux instruments de ce pouvoir" [17] et à la logique du capital.
Seule l’écologie, souligne Gorz, comprend le
monde vécu, non pas pour le dominer mais
pour le protéger. "Elle est seule dans ce souci
à se vouloir une composante de la culture,
intégrée et assimilée dans les savoirs vécus,
éclairant la quête de la sagesse et de la
bonne vie." [18]
[1] On ne peut ici qu’admirer le sens et le "flair"
spécial d’André Gorz pour toutes les grandes mutations
et transformations en gestation de nos sociétés.
[2] Cf. André Gorz, "Le travail dans la sortie du capitalisme",
in EcoRev’, 28, novembre 2007, p. 9-15.
[3] Cf. André Gorz, "Le travail dans la sortie du capitalisme",
in EcoRev’, 28, novembre 2007, p. 9-15.
[4] André Gorz, Capitalisme, Socialisme, Ecologie.
(Désorientations, Orientations), Galilée, Paris, 1991, p.
17-18, p. 99-101.
[5] André Gorz, Capitalisme, Socialisme, Ecologie.
(Désorientations, Orientations), Galilée, Paris, 1991, p.
17-18, p. 99-101.
[6] André Gorz, Capitalisme, Socialisme, Ecologie.
(Désorientations, Orientations), Galilée, Paris, 1991, p.
17-18, p. 99-101.
[7] André Gorz. Vers la société libérée. Commentaire de
Michel Contat, Textuel, Paris, 2009, p. 21-22.
[8] Cf. André Gorz, Le socialisme difficile, Le Seuil, Paris,
1967 ; Cf. aussi : Arno Münster, André Gorz ou le socialisme
difficile, Nouvelles Editions Lignes, Paris, 2008.
[9] Cf. André Gorz, Réforme et Révolution, Le Seuil,
Paris, 1969.
[10] Galilée, Paris, 1980.
[11] Alain Lipietz, "Gorz ou la quête du sens", in
EcoRev’, 28, novembre 2007, p. 103.
[12] André Gorz, Adieux au prolétariat ?, Galilée, Paris,
1980, p. 61.
[13] Cf. André Gorz, L’Immatériel. Connaissance, valeur
et capital, Galilée, 2003, p. 34-35.
[14] Dans le cadre de cette critique, André Gorz mettra
en évidence, entre autres, que s’il n’est pas question
pour le capital de s’émanciper de sa dépendance visà-
vis de la science, la perspective s’ouvre à la science
de pouvoir s’émanciper du capitalisme. A ce propos, il
consacrera une attention particulière aux potentiels
émancipateurs de l’Internet, ouvrant selon lui, par la
gratuité et l’égalité de l’accès aux données et des
échanges par tous, la perspective d’une véritable
"démocratie Internet" de l’avenir.
[15] André Gorz, L’Immatériel. Connaissance, valeur et
capital, Galilée, 2003, p. 108-110
[16] André Gorz, L’Immatériel. Connaissance, valeur et
capital, Galilée, 2003, p. 108-110
[17] André Gorz, L’Immatériel. Connaissance, valeur et
capital, Galilée, 2003, p. 108-110
[18] André Gorz, L’Immatériel. Connaissance, valeur et
capital, Galilée, 2003, p. 108-110